vendredi 10 décembre 2010

Un restaurant qui se coupe en quatre : L'Agrume

Caché dans une rue perpendiculaire au Boulevard St Marcel, j'ai découvert cette adresse un peu par hasard. Il s'agit de l'Agrume.

Ce petit restaurant d'une trentaine de couvert, avec une déco sobre et un service soigné fascine par un élément clé : sa cuisine ouverte !

En prenant place à l'espace "comptoir", on peut observer, seul en cuisine le Chef s'afférer. On peut alors en attendant son plat voir défiler toutes les variantes du menu, renouvelé chaque jour.

Dans l'assiette ? Une cuisine française, avec une pointe d'Italie, des plats élaborés, entres saveurs souvenirs et modernité. Des produits frais, de qualités, des saveurs qui se répondent et se complètent, des cuissons lentes pour un prix au déjeuner très doux.

Le Chef : Franck Marchesi-Grandi, ayant débuté par un parcours classique apprentissage-CAP, est passé par plusieurs grandes maisons, pour aujourd'hui ouvrir ce restaurant qui aura bientôt un an.
En arrivant pour le deuxième service du midi, vous pourrez à la fin du repas le voir préparer le dîner.
Ça a été alors l'occasion de pouvoir discuter un bon moment avec le Chef sur ses produits, fournisseurs (Rungis et d'autres) et sur son parcours. Un vrai passionné qui débute à 8h30 le matin et termine à minuit pour nous laisser savourer tous ses petits plats !

Les prix : Déjeuner : plat du jour à 11€, Trio d'entrée et plat du jour à 17€. Dîner : menu à 45€


L'adresse : L'Agrume, 15 Rue des Fossés Saint-Marcel 75005 Paris
Téléphone : 01 43 31 86 48 / Métro St Marcel (Ligne 5)
Fermé les dimanches et lundis


Ce post est l'occasion d'ouvrir une nouvelle rubrique sur mes adresses coup de coeur sur Paris.

mardi 30 novembre 2010

Tarte tatin caramel au beurre salé

Nostalgique de Bienvenue chez les Ch'tis avec la version du Nord de cette tarte ("tu la mets au four et puis t'attint"), la tarte tartin reste un de mes desserts préférés.

La texture croustillante de la pâte, fondante mais aussi acide de la pomme et le goût  sucré du caramel est un pur moment de bonheur, servie chaude sortant du four bien sûr...
Peut être un des fleurons de la gastronomie française.

Autre avantage de taille, elle cuira pendant votre repas (30 minutes) et vous pourrez la présenter sortant du four à vos invités !

Voici ci-dessous la recette en version caramel au beurre salé :

Ingrédients :
- 4 pommes (golden par exemple)
- 10 cuillères à soupe pleine de sucre semoule blanc (de préférence pas premier prix pour réussir le caramel)
- 50 gramme de beurre demi-sel
- 1 pâte à tarte feuilletée pur beurre (ma préféré, la Marie dispo chez Monop')

Étapes : 
1) mettre le sucre semoule dans la poêle, faites le chauffer à feu moyen sans eau (le sucre en contient naturellement)
2) les bord vont commencer à fondre, faites tourner la poêle et mélanger avec une cuillère pour uniformiser la cuisson
3) quand il devient roux, coupez le feu et ajouter le beurre, il fondra naturellement en remuant. Le caramel doit prendre une texture de confiture de lait
4) dans une autre poële, faites chauffer une noisette de beurre et revenir les pommes que vous aurez épluchez et coupées en quartier
----Préchauffer le four à 180°C.----
5) faites les cuire quelques minutes pour leur faire perdre un peu d'eau et ajoutez un peu de sucre si vous le souhaitez
6) Versez le caramel au beurre salé dans le moule à tarte
7) Posez les quartiers de pommes dans le moule, répartir uniformément
8) Couvrir le tout avec la pâte à tarte et rabattre à l'intérieur les bords
9) Enfournez juste avant de début du repas, 30 minutes après, c'est cuit !
10) Sortir du four, posez le plat par dessus, au dessus de l'évier tenir les 2 parties serrées et égouttés un peu si besoin
11) Toujours en tenant fermement le moule et le plat l'un contre l'autre, retournez, c'est prêt !


Servez avec une boule de glace vanille ou un ramequin de crème fraiche.
Bon appétit !

Mes conseils :
1° Essayez de la terminer en une fois pour éviter que la pâte ne ramollisse.
2° N'invitez pas trop d'amis, vous en aurez plus.

dimanche 28 novembre 2010

Soupe de potiron-carottes et curcuma

Puisque c'est la saison des potirons et pour changer des soupes classiques, essayez celle-ci.

Pour 4 personnes :
-1 demi oignon
-500g de potiron
-6 carottes
-un cube de bouillon de poule (de préférence bio)
-du curcuma
Pour la dressage :
- 8 cuillères à café de crème fraiche épaisse
- quelques feuilles de persil plat

1) Commencez par éplucher et couper le morceau de potiron en cube et les carottes en petits morceaux.
2) Émincez l'oignon et faites le revenir dans une casserole avec de l'huile d'olive
sans le faire roussir.
3) Ajouter les morceaux de potiron et carottes
4) Ajouter de l'eau sur les légumes jusqu'à les couvrir
5) Lorsque ça bout, réduire le feu, ajoutez le cube de bouillon coupé en petits morceaux, le poivre et un peu de sel si besoin
6) Ajoutez une cuillère rase de curcuma et mélangez
7) Laissez cuire 30 minutes en couvrant
8) Mixez
9) Servez chaque bol et ajoutez 2 petites cuillères de crème fraiche et quelques feuilles de persil plat.
Vous pouvez accompagnez de pain toasté et beurré par exemple.

Bon appétit !

jeudi 25 novembre 2010

Coeur fondant au chocolat

Ce soir, j'ai testé une recette de Marmiton.org
C'est une recette très simple, 10 minutes de préparation et 10 minutes de cuisson !
J'ai choisi du chocolat Lindt 70% pour la pâtisserie. C'est le seul chocolat pour pâtisserie que j'ai trouvé en supermarché qui plutôt que de la vanilline contient de la vraie vanille bourbon.
Donc, je vous le recommande !



A tester : mettre des carrés de chocolat blanc au centre du gâteau ou faire la pâte avec du chocolat praliné et mettre des carrés de chocolat noir au milieu...

Pour refaire cette recette : http://www.marmiton.org/Recettes/Recette_moelleux-au-chocolat-coeur-fondant_165276.aspx

vendredi 19 novembre 2010

La blanquette de veau enflamme les esprits !

Voilà des années que j'avais envie de m'attaquer à cette cuisine familiale, un des symboles de la cuisine française, la fameuse blanquette de veau.
En tapant sur Google "blanquette de veau, plat préféré des français", je ne m'attendais pas à tomber sur de tels débats enflammés sur le résultat de ce sondage de 2006 !

Pour s'en faire une véritable idée, j'ai trouvé une recette simple pour réaliser ce petit plat !
Je vous détaillerai dans un prochain post la réalisation, en tout cas, après 2h de préparation et cuisson, on s'est régalé !

"Le repas gastronomique français" rentre au Patrimoine Mondial de l'UNESCO

  JuliaBalbilla
Une bonne nouvelle a été annoncée il y a quelques jours, bonne nouvelle à double titre. C'est la première fois qu'une culture culinaire est reconnue comme faisant partie du Patrimoine Mondial de l'Unesco et la deuxième c'est qu'elle est française !
Cette reconnaissance porte à la fois sur la cuisine en tant que telle, mais aussi sur toute la tradition culinaire française (dressage, temps partager autour de la table, produits, ...).

La gastronomie italienne méritait tout autant cette distinction car elle dispose d'éléments similaires à ceux qui ont convaincu pour la candidature française.
Le petit plus de la cuisine italienne serait pour moi la simplicité de certains plats qui poussent peut être davantage que la cuisine française, la mise en avant de la qualité des produits. Il ne lui reste plus qu'à déposer sa candidature !

samedi 6 novembre 2010

Recette de raviolis maison : choux de Bruxelles & lardons sur une crème de champignon

 Voilà une petite recette créée après mon retour du marché la semaine dernière.
J'ai cherché à utiliser des produits de saison et voulu incorporer la terreur des cantines : le chou de Bruxelles. Cette fois-ci ce ne sera pas le bouilli de nos souvenirs.
La crème de champignon permettra d'équilibrer le goût puissant du chou de Bruxelles...




Ingrédients pour 4 personnes :
Pour les raviolis :
- 12 choux de Bruxelles
- 1 oignon frais
- 4 champignons de Paris rosés moyens
- 2 barquettes de lardons fumés
- de la pâte pour ravioli (2 paquets, vous pouvez en trouver dans les magasins asiatiques au rayon frais, choisir ceux à la farine de blé)
- 2 cuillère à café de Maïzena
Pour la crème de champignons :
- 8 champignons de Paris rosés moyens
- 1 demi oignon pour la crème de champignon
- 1 cuillère à soupe de crème fraiche épaisse
- 1 demi verre de vin blanc sec

Préparation : 20 minutes  
Cuissons : 20 minutes pour la farce, 10 minutes pour la crème, 3 minutes pour les raviolis


Préparation de la farce :
- Émincez l'oignon, les champignons (qui aurons été rapidement lavés) et les choux.
- Tous les morceaux doivent être petits et homogènes pour que la farce est une texture agréable.
- Ensuite, faire cuire les oignons, les lardons, ajouter le chou et un demi-verre d'eau pour le faire bien cuire
- Une fois que le chou est cuit et l'eau évaporée, ajouter les champignons. Salez et poivrez.
- En fin de cuisson, la farce ne doit pas être humide pour éviter que les raviolis ne s'ouvrent lors de la cuisson.
- Réservez

Préparation de la crème aux champignons :
- Émincez le demi oignon et les champignons.
- Mettre à cuire avec un peu d'huile d'olive, salez et poivrez.
- Ajoutez le vin blanc, faites réduire.
- Ajoutez un peu d'eau, attendre l'ébullition et mixez.
- Ajoutez la cuillère de crème fraiche, mélangez et réservez.

Préparation des raviolis :
- Remplissez une demi tasse d'eau froide et ajoutez les cuillères de Maïzena, mélangez pour ne plus avoir de grumeaux .
- Pour un ravioli, prendre une feuille de pâte, étalez au pinceau la préparation maïzena pour former un cercle (les bords du cercle doivent être sur les bords de la pâte)
- Poser au centre 1 cuillère à café bien pleine de farce
- Couvrir le tout d'un deuxième carré de pâtes.
- Découpez le ravioli avec un emporte-pièce rond
- Pressez bien les bords de chaque raviolis pour vous assurer qu'ils sont bien fermés.

Cuisson et dressage :
- Faire bouillir une bonne quantité d'eau, salez.
- Plongez les raviolis 3 minutes dans l'eau bouillante
- Pendant ce temps, réchauffez gentiment la crème de champignon
- Versez la crème de champignon dans le fond de l'assiette
- Disposez 5 à 6 raviolis sur la crème de ravioli
- parsemez de parmesan râpé ou de copeaux de parmesan, servir de suite !

Bon appétit !

vendredi 5 novembre 2010

Masterchef : la Finale !

Snif, c'est fini. Finalement, on s'était attaché à tous ces petits candidats. Les boites Mystère improbables, des lieux magique, mais aussi les jeux de lumières et les suspens insoutenables vont nous manquer.
On a senti sur cette finale Masterchef, dès le milieu de l'émission qu'une candidate était plus sereine que les autres, plus posée.
C'est donc assez naturellement qu'Anne emporte cette finale.
Ce qui est d'ailleurs étonnant et qu'elle déçoit sur ces deux derniers plats principaux mais convainc sur ces entrées et son dernier dessert.
Elle est parvenue à progresser en finesse sur les 2 points sur lesquelles on peut produire le plus beau et le plus raffiné pour moi : l'introduction et la conclusion du repas.
L'émission a aussi progressé et s'est davantage attaché à la cuisine, à l'explication des plats, la présentation de chefs et des meilleurs ouvrier de France.
Bref, le bilan est globalement positif pour cette émission qui nous a tenu en haleine pendant 9 semaines !

Bravo à Anne et aux candidats qui se sont lancés dans la cuisine pour de vrai !

Pour revoir la finale Masterchef :
http://www.tf1.fr/masterchef/videos/

vendredi 22 octobre 2010

Masterchef laisse la Belgique à Venise

Masterchef a été cette fois si beaucoup plus classique dans son choix d'excursions. Tout d'abord on commence par un chantier, peut être de Bouygues Immobilier. On suit donc la préparation d'une cuisine de cantine qui doit être roborative pour nourrir les quelques centaines d'ouvrier casqués.
Puis, un peu plus romantique, c'est le départ pour l'Italie avec Venise ! Une des grands classiques du tourisme italien. Néanmoins, on retrouve avec plaisir tous les lieux magiques, les canaux, la place St Marc, le Grand Canal et bien sûr les produits et toute la gastronomie italienne...

Spaghetti alle vongole, encre de seiche, polenta, des mots qui réveillent les papilles et font penser aux vacances...
(Un de mes prochains post sera sur une recette très simple de polenta de la Mama)

La surprise de l'émission a bien sûr été le départ inattendu d'Audrey la petite belge qui part avec panache. Elle semble d'ailleurs totalement délivrée de toute cette pression lors qu'elle annonce sa décision aux membres du jury.

Pour la semaine prochaine, la rencontre avec la cuisine italienne se poursuit avec l'une des plus belles capitales du monde : Rome !

vendredi 15 octobre 2010

Masterchef : Samson et Virginie

Et encore un petit épisode de MasterChef ! Au début de l'émission, ils annoncent : "C'est la dernière ligne", alors, je me dis c'est la Finale ! Et au fur et à mesure de l'émission, on voit peu de candidats partir, donc peu de chance que ce soit la fin !

Enfin bon, c'est vraiment parce que je suis accro de cuisine que je continue à regarder. Les trémolos dans la voix, les pleurs et les remises en cause font toujours bien parti de la recette, saupoudré de quelques pincées de cuisine.

L'émission n'étant pas spécialement portée par la grâce, on a pu y décerner aujourd'hui une évocation biblique avec Virginie...

Et oui, les cheveux coupés, la force disparue, ca ne vous rappelle rien ?
Virginie s'est métamorphosée en Samson !
Heureusement pour elle, elle s'en est sortie lors de l'épreuve sous pression, mais c'était moins une...
Pour les amateurs de péplum, retrouvez l'intégralité de Samson et Dalila sur y
Youtube, première partie ici :

mardi 12 octobre 2010

Un week end à la fête de la bière (OktoberFest)

Comme son nom ne l'indique presque pas, l'Oktoberfest, la fameuse fête de la Bière de Munich débute chaque année mi-septembre pour se terminer le premier week-end d'octobre.

Propulsé sous la bannière rouge et blanche d'un ICE 3 (TGV Allemand) depuis la gare de l'Est, nous sommes allés découvrir cette grande célébration qui débuta en 1810 !

Plus de 5 millions de pèlerins se rendent aujourd'hui chaque année dans ce temple de la culture bavaroise.
Car il s'agit bien de culture ! Non seulement, les chiffres le prouvent, avec 4000 des 5000 bière allemandes produites en Bavière, mais aussi l'atmosphère car en se dirigeant vers le "champ de Thérèse" (Theresienwiese) où a lieu l'événement, on tombe émerveillé par le nombre de personnes portant le costume traditionnel bavarois. Tous les âges sont représentés, de l'enfant au grand père en passant par les jolies jeunes filles. On sent de manière très affirmée cette tradition qui s'est perpétuée et la gaité des familles se rendant à cette événement.

Une fois arrivé à "Wiesn" pour les intimes, on découvre un immense espace composé d'une fête foraine et de tentes gigantesque au nom des brasseurs.

Chacune des "tentes" a une façade unique invitant les clients à entrer. Certaines évoquent des entrées de château, d'autres de cabaret.
Une fois à l'intérieur, on découvre une décoration soignée, du sol au plafond, des centaines de personnes attablées et un petit orchestre jouant des morceaux bavarois et quelques uns plus modernes et internationaux. La ponctuation de cette animation, et l'invitation à trinquer, marquée par cette chanson que vous retiendrez très vite :


 Il s'agit alors de trouver un coin de table et de commander. L'unité de mesure pour la bière, commence ici au litre.
Vos voisins vous inviteront, une fois votre verre à la main à trinquer avec eux et discuter dans une ambiance festive et bon enfant.

Vous pourrez ensuite passer à une autre tente, découvrir une autre ambiance et des esprits de plus en plus prompts à chanter, monter sur les bancs et applaudir.

Au niveau gustatif, les bières se ressemblent, avec quelques nuances.  Il s'agit de blondes de pils, qui titrent autour de 5°C, agréables à boire sans trop d'amertume et d'acidité.
Une de mes préférée est celle de la brasserie "HB", un poil plus sucrée.

Quelques chiffres pour terminer (2007, Source Wikipédia):
- 6,2 millions de visiteurs
- Près de 7 millions de litre de bière bus (soit plus d'un litre par personne et si l'on exclut les enfant, le chiffre grimpe)
- 300 000 saucisses mangées

En conclusion, et même si les chiffres peuvent impressionner, je vous recommande sincèrement de vous y rendre car c'est avant tout la découverte d'une tradition très ancrée et beaucoup moins touristique qu'on ne l'imaginerait.

PS : Et comme vous le savez "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération" et la version belge que je trouve beaucoup plus réjouissante "Une bière brassée avec savoir se déguste avec sagesse"

jeudi 23 septembre 2010

Masterchef en fait encore trop !

Anis étoilé, orange, citron, romarin : Si je vous demande dans quelle recette trouve t-on ces 4 ingrédients ?
Il s'agit bien sûr de la bolognaise... de l'un des chefs, composée de pas moins de 20 ingrédients...

En connaissant un peu la cuisine italienne, sa simplicité pour faire ressortir la qualité et le goût des produits, on tousse un peu...

Si on ajouter les confessions des candidats qui ressemblent de plus en plus à des lapins pris dans les phares d'une voiture, on ne parle plus beaucoup de cuisine !

mardi 21 septembre 2010

Pourquoi les fleurs de courgettes ?

Un petit post du soir pour parler (enfin !) de l'origine de cette photo que vous voyez depuis le début de mon blog et qui représente des fleurs de courgettes en cuisine (d'ailleurs, assez curieusement, le mot courgette est traduit en anglais comme en italien par zucchini, ce qui la rend beaucoup plus appétissante !).

La fleur de courgette est pour moi le symbole de la finesse, de la fraicheur et de la créativité que représente la vrai gastronomie, avec son histoire, sa patience et la recherche de produits originaux.
J'aurai aimé être celui qui eut l'idée de récolter les fleurs plutôt que les fruits (même si en l'occurrence il s'agit ici de légumes), d'y ajouter par exemple de la mozzarella de Buffala, une pâte à beignet et les faire dorer dans l'huile...

J'avais découvert cette recette à Rome en 1999 et je l'ai réalisée il y a quelques mois pour la première fois en trouvant quelques fleurs de courgettes chez un maraîcher du marché.
Quel bonheur et quelle finesse !
La recette est si simple et le goût si étonnant (à la fois légèrement sucré, croquant et fondant grâce à la mozzarella !)
Si vous avez la chance d'avoir un jardin et des pieds de courgettes, choisissez les fleurs qui ne donnent pas de courgette, retirez l'intérieur, mettez un peu de mozzarella et si vous le souhaitez un anchois, puis, préparez une pâte à beignets.
Ensuite, trempez chaque fleur dans la pâte et faites frire 5 minutes.
Posez sur du papier absorbant et servez !

lundi 20 septembre 2010

Un diner presque parfait : la Demi-Finale !

Avec un Diner presque Parfait, on est bien loin de Masterchef. Les 2 derniers épisodes du nouveau programme de TF1 ont été assez irritants. Les trois inspecteurs des travaux finis de Masterchef sont devenus de plus en plus arrogants et durs avec les candidats. De moins en moins d'encouragement, de plus en plus de critiques et ils ont reporté leur boulot de critique sur les candidats en leur demandant de s'éliminer entre eux.

Vous l'aurez sans doute remarqué, dans un Diner Presque Parfait le combat des régions, depuis les premiers épisodes jusqu'à la Finale, il existe un vrai respect des candidats, des encouragements et des conseils, même lorsque la pression devient la plus forte comme aujourd'hui, chaque Chef est présent derrière son filleul.
Côté réalisation, des gros plans sur les préparations, des détails sur les cuissons
Côté idée, on est loin de la tarte tâtin, avec la préparation d'un repas de l'époque de Louis XIV avec quelques légumes de l'époque et ce curieux poisson au goût de vase : la Carpe...

Carp
photon ℽ, Flickr

Pas mal cette petite brioche

Nous avons dégusté la brioche le lendemain matin.
Plutôt pas mal, une texture homogène sauf au centre, assez ferme, un peu trop humide car restée dans le moule pendant la nuit. La croute au dessus était bien croustillante.

J'avais laissé gonfler 2 fois la pâte dans le four à 50° et mis un ramequin d'eau lors de la cuisson pour humidifier l'air. 
Les personnes de ma famille qui l'ont goûté ont apprécié !

Il faudra encore faire d'autres tests pour optimiser encore le résultat mais c'est vraiment passionnant de travailler ce produit vivant qu'est la levure avec son  odeur envoutante !

Bientôt la recette de cette brioche !

samedi 18 septembre 2010

Première Brioche maison !

Une photo de ma première brioche maison (réalisée sans MAP).
Verdict demain au petit déj' !

Les poivrades

Après les prunes, c'est maintenant le tour des artichauts. On les trouvent quasiment tout le temps au marché, surtout les gros de Bretagne, mais ma préférence va sans hésitation aux Poivrades !

J'apprécie particulièrement ce légume pour la richesse de ses arômes, la poivrade est selon moi à la fois amère et réglisse, devient sucrée lorsqu'on boit un peu d'eau, verte et légèrement acide. C'est rare de trouver un légume combinant toutes ces qualités !

En ayant acheté une botte de cette fameuse poivrade le week end dernier au marché, je les ai cuisiné selon la recette de ma Nonna pour ensuite les accompagner de quelques raviolis au fromage...

Le plus long de la préparation est le découpage des poivrades. Une fois découpé, c'est comme le disait Coluche, "L'artichaut, c'est un vrai plat de pauvre, tu en as plus quand tu as finis que quand t'as commencé"

1) Commencez par préparer un saladier avec de l'eau et du jus de citrons dedans (pour éviter que l'artichaut ne noircissent une fois découpé)
2) Épluchez et coupez l'autre extrémité des tiges. Coupez les tiges en morceaux de 2 à 3 cm de long




3) Effeuillez l'artichaut jusqu'à avoir des feuilles jaunes et peu épaisses

4) Coupez la pointe sur 2cm et coupez en quatre la partie restante comme sur la photo ci-contre puis ôtez le duvet blanc au centre (avec votre couteau en partant de l'angle)
Mettez chaque morceau dans le saladier dès qu'ils ont été coupés et nettoyés.











5) Le plus dur et le plus long est fait ! Vous pouvez vous donner une tape dans le dos.

6) Faite ensuite, chauffez de l'huile dans une poêle et mettez à cuire tous les morceaux de l'artichaut que vous avez préparés, laissez les dorer pendant 2-3 minutes à feu moyen, puis ajoutez un peu d'eau, vous pouvez couvrir pour 10 minutes
7) Ajoutez ensuite l'ail haché menu puis après 2 minutes, le persil plat (les feuilles grossièrement hachées).
 Réservez
8) Cuisez quelques pâtes, coupez en petits morceaux du jambon cru (Serrano, Parme, Pata Negra, bref, ce que vous avez sous la main) et réalisez des copeaux de parmesan.
9) Une fois les pâtes cuites, égouttez les et versez les dans la poêle des artichauts, ajoutés le jambon et le parmesan, mélangez et chauffez gentiment le tout.
10) Enfin, cassez un œuf sur la préparation et mélangez encore un peu, c'est prêt !

Bon Appétit !

dimanche 12 septembre 2010

Ma tarte briochée aux mirabelles

Depuis la rentrée, en  flânant dans les marchés, en faisant vos courses, ou allant tout simplement récupérer votre voiture, vous aurez sans doute remarqué que les prunes ont refait leur apparition.
L'une d'elle tire son épingle du jeu, il s'agit bien sûr de la Mirabelle. Et là, peu de risque de se tromper sur la qualité car la production est très localisée (région de Metz et Nancy) et 80% de la récolte mondiale est française (Source Wiki).

La production semble comme pour beaucoup de fruits (cerises, melon) très abondante cette année car on en trouve à 3€ le kilo. Par contre il faut faire vite car la période de récolte est courte !

En allant au marché ce samedi matin, j'en ai donc acheté une livre et décidé de les préparer en tarte.

Plutôt que d'acheter une pâte toute faite, j'ai repris LA recette de tarte de ma Grand Mère, que je n'avais plus faite plusieurs années.

C'est une recette de pâte briochée, la base de la flamiche au Maroilles.

On commence donc par là (pour une grande tarte) :
- 120g de farine
- 40g de beurre
- 1 oeuf entier
- 1/4 de paquet de levure de boulangerie (ou un sachet de levure déshydratée que vous trouverez en supermarché)
 - 1 morceau de sucre

la pâte une fois gonflée
Temps nécessaire : 15 minutes de préparation, 30 minutes pour laisser reposer la pâte, 10-15 minutes de cuisson

1) Mettre chauffer 10cl d'eau, quand l'eau est tiède (idéalement 35°C) verser la levure et un morceau de sucre (pour accélérer la réactivation), laisser reposer 15 minutes, après quelques minutes ça bouillone un peu et ça sent la levure, c'est bon signe !
2) Mettre fondre le beurre et le laisser refroidir
3) Dans un saladier, casser l'oeuf, le battre et ajouter une pincée de sel
4) Mettre une cuillère de farine dans le saladier et mélanger à l'oeuf. Incorporer ensuite la levure et l'eau
5) Ajouter au fur et à mesure la farine et le beurre fondu au mélange
6) Pétrir jusqu'à ce que la pâte soit homogène et ne colle plus au saladier
7) Beurrer le moule à tarte (ou si vous préférez la "platine" pour les Ch'tis ou les DJ) et l'étaler en montant les bords
8) Laisser monter la pâte recouverte d'un torchon pendant au moins 30 minutes idéalement sur un radiateur

Pendant ce temps, on va s'occuper des Mirabelles :
1) les laver et les couper en deux, ôtez les noyaux
2) préparer un sirop de sucre (comme un caramel mais sans que ça brunisse)
3) ajouter les mirabelles et mélangez les au sirop
4) versez 6cl d'alcool de Mirabelle (ou de prune) laissé chauffer et faire flamber (attention !)

Une fois que le feu est éteint, prenez les prunes avec un écumoire (pour éviter d'avoir trop de sirop) et réservez les.

Retour à la pâte à tarte, a-t-elle gonflé ?
Si oui : applatir la partie centrale (pas trop non plus), posez les mirabelles dessus, côté peau contre la pâte, vous pouvez enfourner dans votre four préchauffez à 200° pour 10-15 minutes


Si non, patientez encore...

Lorsque les bords sont dorés, c'est cuit !
Une odeur de brioche et de levure envahit alors votre maison, que du bonheur...

Cette tarte se déguste tiède ou froide avec un peu de crème si vous le souhaitez.


Bon Appétit !

jeudi 9 septembre 2010

Back to the 70's

Aujourd'hui, une nouvelle devinette...

J'ai ressorti il y a deux jours un appareil de cuisine historique, avec une connotation presque politique, puisqu'il date des années 70. Prêté par la Mama qui ne l'utilise plus.
Cette machine si simple déchaine les passions dans les blogs et forums sur Internet pour optimiser son utilisation et en tirer le meilleur...

Elle est orange, et chauffe toute la nuit, vous avez trouvé ?


C'est la fameuse Yaourtière familiale !

Je m'en étais servi il y a quelques années et je l'ai ressortie il y a 2 jours.
Pour la recette, il vous faut :
-1 yaourt bio au bifidus
-1 litre de lait entier (bio aussi)
 Mélangez bien les deux puis versez dans les pots (vous pouvez y ajouter du sirop pour l'aromatiser).
Ensuite, c'est parti pour minimum 9h de chauffe pour les récupérer le matin sans pouvoir y plonger la cuillère car ils passeront au frigo pour quelques heures et c'est prêt !

Le résultat était plutôt bon, un peu gluant le premier jour mais moins les suivants avec des yaourts plus denses.


Pour le manger vous pouvez y ajouter par exemple une cuillière (ou plusieurs) de confiture de fruits rouges... Et voilà un bon gros yaourt de 170G ! Et 5 autres à partager.


A tester pour améliorer la densité, ajouter du lait en poudre.

Si vous avez gardé ce fameux objet chez vous, pourquoi pas le dépoussiérer et vous lancer dans la quête du yaourt parfait !

mardi 7 septembre 2010

Ma banque, c'est du béton.

Non, je n'ai pas encore reçu de proposition d'écrire un post de la part d'une nouvelle banque en ligne (malgré les milliers de lecteurs !)
Oui, il s'agit bien d'un blog sur la gastronomie et il s'agit bien d'une banque, un peu particulière...

La découverte a eu lieu le week-end dernier à Rouen.
Sur la place l'Église St Maclou, on pouvait découvrir une nouvelle enseigne. Toute noire, avec une grande cheminée. Un peu austère, ouverte 2 heures par jour, il y est possible d'ouvrir un compte épargne. Il n'y a aucun col blanc, et seules des milliers d'ouvrières y travaillent...

Vous avez trouvé ? Il s'agit d'un ruche géante placée en plein centre ville, c'est la Banque du Miel (produit que j'affectionne particulièrement !).
Ce projet a été imaginé et conçu par Olivier Darné, plasticien et apiculteur avec le Parti Poétique. L'idée simple est de faire prendre conscience de la place que nous donnons à la nature dans nos villes bétonnées ou pavées. Donner de la place aux abeilles en plein cœur des villes, pendant quelques mois.
On peut donc, en France et en Europe, visiter ces Banques du Miel, y ouvrir un compte et "obtenir votre part du butin".




Les petits points noirs sur les nuages ? Devinez...

En savoir + : www.banquedumiel.org





En rentrant sur Paris, je suis tombé sur un pot de miel, offert par une amie. Son nom "Miel de Béton".C'est une partie du butin, distribué gratuitement, autour des lieux où ces banques sont  implantées.
Ça a donc été une très bonne occasion d'ouvrir le pot et d'en apprécier le contenu (comme l'atteste la photo). Ce miel de couleur jaune orange, produit dans le 93 a une texture avec des petits cristaux, que l'on ne trouve malheureusement que très rarement. Son goût est très fleuri et on y perçoit un léger goût de réglisse. Il m'a rappelé la texture d'un miel de maquis de printemps de Corse, qui était absolument divin. C'est donc pour moi un excellent miel et finalement, je vais sans doute penser à changer de banque.

Bien que cette initiative d'introduire nos amis les abeilles en ville ne soit pas la première, il convient d'applaudir cette démarche à la fois artistique,éducative mais aussi gustative, car le produit est de qualité.
Si vous aimez les abeilles et vous êtes Parisien, vous pourrez aussi en trouver sur le toit de l'Opéra Garnier et également prendre des cours d'apiculture, dispensés depuis plus d'un siècle dans le Jardin du Luxembourg (http://www.la-sca.net/spip.php?rubrique2)

vendredi 3 septembre 2010

Brûlerie Daval : Episode 2, le retour !

Un petit post pour vous informer que la brûlerie Daval a réouvert !! Wouhou ! comme dirait Bloc Party  (la vidéo en fin de post).

Le mystérieux W
Nous avons donc un peu papoté sur l'histoire du café mais aussi sur ce fameux café W. Une petite partie de son secret : Il s'agit d'un mélange de 7 cafés d'altitude d'Amérique du Sud...
Elle et son mari ont mis du temps à l'élaborer et on comprend qu'il a en a fallu pour créer un tel assemblage !

On a l'impression une fois la première gorgée en bouche qu'il vous enveloppe, comme le hug d'un vieux pote qui en plus vous aurait préparé un gâteau maison. Ce mystérieux W a une vrai présence qui par son parfum flottera pendant quelques heures encore dans votre appartement.

En parlant d'arôme de café dans un appartement, il parait que c'est un truc d'agent immobilier de parfumer les appartements avec une odeur de café, cela créerait une ambiance agréable...
Je n'en doute pas une seconde !

Allez-y et bonne dégustation !

(mon premier post sur cette formidable brûlerie : http://cuitoucru.blogspot.com/2010/08/ma-brulerie.html)

jeudi 2 septembre 2010

Ca progresse ?

Photo fanfan2145, Flickr
Ce soir, comme vous le savez, c'était le 3ème épisode de Master Chef. Le niveau a progressé depuis la première émission, les épreuves de rattrapage sont passées de l'émincé d'oignon à l'éclair au chocolat. Là, c'est devenu plus intéressant et ça m'a vraiment donner envie de le refaire à la maison.
Pour l'audience, elle a un peu progressé au deuxième épisode avec 4 millions de téléspectateurs.
Pour le troisième épisode ce soir, ça semble être à peu près pareil d'après les parts d'audience de ma box.

Les grosses ficelles sont toujours là : Face à face entre Pilar et les écrevisses vivantes, des larmes, des silences avec chaque annonce importante et des phrases choc comme "c'est l'épreuve la plus importante de votre vie". Si c'était le cas, je m'inscrit tout de suite pour l'édition 2011 !


Néanmoins ce qui me plait c'est qu'on y parle de passion. Car dans la cuisine, c'est de ça qu'il s'agit. Discuter, comprendre et choisir les produits avec les gens qui les font, préparer, humer, toucher et gouter ces préparations et enfin, partager ce que l'on a cuisiné avec son cœur avec sa famille et ses amis. C'est un vrai bonheur.

A noter, quelques conseils de cuisine se trouvent sur le site, comme la mayonnaise de Yves Camdeborde :

http://videos.tf1.fr/masterchef/exclus/la-mayonnaise-d-yves-camdeborde-6047562.html

mercredi 1 septembre 2010

Petit clin d'oeil à la Bottarga !

Lundi soir, je jetais un oeil au Combat des Régions (Un dîner presque Parfait) sur M6 et la candidate Corse a présenté un produit de son île, la Bottarga !

Quand on connait un peu les produits corses et sardes, qui sont défendus bec et ongles de part et d'autres du détroit de Bonifacio comme des produits insulaires, c'est assez amusant.

Si vous avez raté l'émission, voici la deuxième partie (la candidate corse a été éliminée) :
http://www.m6replay.fr/#/emissions/le-combat-des-regions/16532

Création d'un dessert maison


J'ai réalisé ce dessert une première fois il y a quelques semaines et je l'ai refait récemment car il me plait beaucoup.
J'aime le côté le côté un peu acidulé et le goût du fruit cuit de la compote combiné au sabayon citronné au limoncello, accompagné du sablé croquant et du melon en fruit frais...
Je me suis inspiré d'un dessert réalisé lors d'un cours pour l'adapter à ma façon.

Voici la recette en 5 étapes :
1) Réalisez les sablés en suivant par exemple cette recette proposée par Marmiton :
http://www.marmiton.org/Recettes/Recette_petits-sables-faciles_27157.aspx
2) Préparez un caramel dans le fond d'une casserole, laissez le refroidir pendant que vous coupez les pommes (4 par exemple pour donner de la consistance à la compote), ajoutez y quelques bâtons de rhubarbe coupés et d'autres fruits que vous aimez. La pomme doit rester majoritaire.
Mettez tous les morceaux dans la casserole, ajoutez un demi verre d'eau et un peu de sucre. Laissez chauffer 10 minutes à feu moyen.
Vous pouvez ensuite faire chauffer un peu de rhum et le verser dans la casserole, puis suivre les conseils ci-dessous :

(Vous n'êtes pas forcé de transformer votre cuisine en Parc des Princes)

Une fois que la dernière flamme s'est éteinte vous pouvez couvrir pour terminer la cuisson en remuant de temps en temps.
Dernière étape de la compote, ajouter une cuillère de miel et mixer pour laisser quelques morceaux.
3)Réaliser le sabayon (je l'avais fait au bain marie et il manquait un peu de consistance). Vous pouvez à la place du Grand Marnier, mettre du Limoncello.
En suivant ces explications ça devrait être parfait :
http://www.marmiton.org/Pratique/Techniques-Culinaires-Video-Cuisine_realiser-un-sabayon.aspx
4) Découpez le melon en tranche
5) Versez un peu de sabayon dans l'assiette, disposez le sablé par dessus, puis la compote et enfin le melon.
Vous pouvez ajouter un deuxième sablé dans l'assiette et un autre quartier de melon, c'est prêt !

Bon appétit !!

Si vous réalisez cette recette, n'hésitez pas à me donner votre avis !

dimanche 29 août 2010

Bottarga

J'avais indiqué sur mon premier post que je vous parlerai d'un produit peu connu. Il s'agit de la "bottarga", poutargue ou boutargue en français.
J'ai découvert ce produit en Sardaigne. Ce produit du bassin méditerranéen, créé par les phéniciens, est assez curieux. De couleur orange, elle peut se déguster simplement à l'apéritif coupée en tranche ou on peut également la râper sur des pâtes.
Présentée en tranche, elle ressemble à un abricot sec coupé en morceaux. Le goût très iodé, intense et un peu salé peut surprendre. (photo sur Wikipédia : http://it.wikipedia.org/wiki/File:Bottarga.png).

Il s'agit en fait d'oeufs de Mulet (le poisson) séchés, salés et pressés.

La version française de la bottarga est protégée par une couche de cire.
Ma préparation préférée est celle râpée sur un plat de spaghetti (vous trouverez une recette en italien en suivant ce lien : http://ricette.giallozafferano.it/Spaghetti-con-la-bottarga.html et avec de très belles photos et en anglais celui-ci : http://fxcuisine.com/default.asp?Display=48&resolution=high)!

Si vous aimez les produits de la mer comme les huitres et vous avez l'occasion de goûter, n'hésitez pas !

samedi 28 août 2010

Verdict !

Ce matin, après avoir bu un petit thé, j'ai préparé une cafetière Italienne avec le café acheté hier.
Bon, alors, comment dire, pas vraiment exceptionnel. Pas vraiment d'odeur extraordinaire en passant dans la partie supérieur de la cafetière, je n'ai d'ailleurs pas remarqué tout de suite qu'il était passé.
Ensuite au niveau du goût, pas trop d'acidité ni d'amertume, mais vraiment rien de particulier, vivement la réouverture de la brûlerie Daval !

Je vais quand même tenter d'en refaire au percolateur, on ne sait jamais !

PS : de retour d'une après midi à Rouen, après plusieurs tentative de trouver des pâtisseries locales, j'ai pu trouver un sorte de gateau avec un feuilletage très léger et un fond de pommes cuits, correct.
Je vais chercher quelle est cette spécialité que je n'ai pas trouvé mais que j'ai découverte en lisant un auteur rouennais il y a quelques années...
C'était a priori une viennoiserie au beurre qui semblait tenir un peu du kouign aman, autant dire un dessert de régime.
Nous avons acheté une bouteille de poirée (assez difficile à trouver à Paris), on va voir d'ici quelques jours ce qu'elle a dans le ventre !

vendredi 27 août 2010

Ma brûlerie...

Après avoir passé des années à chercher un bon café en supermarché parmi les 351 marques disponibles. Navigué entre les commerces équitables, bio, tenté les MDD, j'ai franchis la porte d'une Brûlerie. C'est d'ailleurs quand on y pense un nom assez peu engageant pour un négoce pourtant si recommandable !

Bon, revenons en à celle que j'ai découverte il y a quelques années par hasard. Elle se trouve tout près de Bastille. Son nom ? La Brûlerie Daval.
Dans une petite rue piétonne où l'on oublierait presque qu'on ait à deux pas d'une des plus grande rues de la soif de Paris.
En bas de ce poste un plan pour vous y rendre. Attention, elle réouvre début septembre. Le petit papier écrit au feutre ne précise pas la date !
La charmante dame qui tient cette enseigne torréfie son café tous les matins, elle vous demandera si vous préférez un café doux ou corsé et quelle mouture vous souhaitez. Vous pourrez même déguster son café dans la rue pavée pour un prix imbattable. Cette ambiance bon enfant et à la "bonne franquette" vous fera complètement oublier Paris.


Si vous aimez le café un peu corsé avec un parfum de miel et de gâteau qui finit de cuire (jamais senti un café comme ça auparavant !) je vous recommande vivement, le "W".

Voilà maintenant un mois que j'en attend la réouverture pour en racheter, je croyais qu'un demi kilo me permettrait de passer cette traversée du désert, mais il a disparu à vitesse grand V (ce W).

Ce soir, je me suis donc rabattu vers une autre brûlerie plus près de chez moi, l'Oberkafé.
Je l'ai enfin trouvée ouverte ce soir. Ouverte du lundi au vendredi de 9h30 à 19h, ce n'est pas évidente de s'y rendre. J'y avais déjà acheté une cafetière italienne, cette fois, j'ai pris du café en grain mélange 75% Arabica et 25% Robusta.

Si j'en crois mon cousin italien qui tient un Bar, le Robusta est essentiel créer une mousse dense pour l'expresso, l'Arabica est bien sûr majoritaire pour le goût.

Je vous dirais donc comment j'ai trouvé ce café dès que je l'aurai goûté. En voici déjà une photo :


 La Brûlerie Daval à Bastille, Cour Damoye:

Agrandir le plan

Bienvenue !

Bienvenue à vous, lectrices, lecteurs de ce premier blog !


Voilà plusieurs mois que je réfléchissais à créer un blog sur une de mes grandes passions. En lisant le titre, vous l'aurez peut être deviné, il s'agira de cuisine. Je tenterai de vous parler de recettes (lues ou qui me sont passées par la tête), produits (les bons mais aussi des coups de gueule) et pourquoi pas aussi de la gastronomie traitée dans les médias. J'écris d'ailleurs ce premier post en scrutant d'un oeil Masterchef.


Oui, j'avoue, je suis tellement passionné de cuisine, que je suis resté scotché à l'écran pendant presque tout le premier épisode. Tenir devant un show qui présente 100 personnes découpant des oignons ou préparant une mayonnaise est assez surprenant.


Pour en revenir à la cuisine, je suis allé ce midi à un déjeune/cours express. Préparation d'un boeuf Terriyaki et légumes croquants.
Comme d'habitude, les produits étaient déjà mis sur la table. Nous avons commencé tranquillement en coupant la viande en trois et la mettant dans la marinade (saké, sauce soja, huile de sésame, jus de citron vert).
Pour les légumes : pois gourmands, jeunes carottes et oignons de printemps.
Pour la recette complète :

J'espère que vous aurez plaisir à lire ce blog !

Prochain post un produit Sarde à découvrir...